Pour ne pas perdre l'héritage de sa famille, Geneviève d'Eon a été élevée comme un garçon et a reçu le nom de Charles. Elle monte à cheval comme un centaure et manie l'épée comme un maître d'armes. A la suite d'un duel dont elle est sortie victorieuse contre un fin escrimeur, elle s'est engagée dans un régiment de dragons, étant aux yeux de tous le chevalier d'Eon. A cette époque, la France et la Prusse se disputent l'alliance de la Tzarine Elisabeth. Pour ruiner le crédit que Frédéric II a su s'assurer auprès de la Tzarine, Louis XV cherche le moyen de faire parvenir à Saint-Petersbourg une lettre, captée par ses espions, dans laquelle le Roi de Prusse parle d'Elisabeth en termes peu flatteurs et sans mâcher ses mots. Qui portera cette lettre ? Le Chevalier d'Eon, habillé en femme, pour approcher plus facilement la Tzarine qu'aucun Français n'a réussi à joindre. Après des aventures aux multiples rebondissements, Geneviève, qui porte à ravir, et pour cause, la toilette féminine, arrive accompagnée du capitaine Bernard, à la Cour de Russie. Entretemps, le capitaine Bernard a pu se rendre compte que le Chevalier d'Eon est une femme et en est tombé amoureux sans lui révéler qu'il a surpris son secret. C'est le capitaine Bernard qui sauvera d'une situation fâcheuse la pauvre Geneviève qui, ayant revêtu l'uniforme de dragon, a retenu l'attention de la Tzarine et doit se rendre au rendez-vous galant qu'elle lui a fixé.