Le Dieu du stade
En 1934, alors que les Afro-Américains subissent les lois ségrégationnistes, Jesse Owens arrive à l'université d'État de l'Ohio pour travailler avec les meilleurs entraîneurs de l'époque. Larry Snyder prend ce petit-fils d’esclave sous son aile. Contrairement à ses collègues, il ne fait aucune distinction de couleur entre ses protégés : seule la performance compte. Il entend bien envoyer Jesse aux Jeux Olympiques de 1936, à Berlin. Une victoire serait un beau pied de nez au régime nazi en place. Jesse Owens va finalement battre tous les records de médailles (4 médailles d’or : 100 m, longueur, 200 m, 4 x 100 m).
Il s'agit du premier film consacré à l’athlète américain Jesse Owens. Pour se glisser dans la peau du personnage, le comédien Stephan James a dû travailler avec un coach spécialiste d’athlétisme et suivre les conseils des filles et petites filles de Jesse Owens tout au long du tournage.
Une reconstitution honnête, spectaculaire par moments notamment sur les séquences de courses filmées dans le vrai stade olympique de Berlin, et une description glaçante des dignitaires psychopathes nazis avec un Goebbels sur des charbons ardents et qui furent humiliés par Owens himself. Une passionnante évocation également de la réalisatrice allemande qui filma les films de propagande nazie et notamment le chef-d'œuvre Les Dieux du stade aux Jeux Olympiques de Berlin 1936.