B.G
Le 24-08-2013
B.G, le 24-08-2013
Nous sommes en Algérie, en 1990. C’est la guerre civile. Ouardia revient dans le petit village où elle a jadis habité pour enterrer son fils militaire, Tarik. Ses rapports avec son autre fils, Ali, sont d’autant plus tendus qu’elle soupçonne celui-ci, dirigeant d’un groupe islamiste, d’être responsable de la mort de son frère. Elle accepte pourtant de recueillir le fils d’Ali dont l’épouse est morte en couche. Petit à petit, Ouardia retrouve goût à la vie, aux côtés de l’enfant, et d’un gardien qui lui a été imposé en cette période troublée. Puis Ali est blessé grièvement. Ouardia n’est pas au bout de ses peines.
Il s’agit du second film de la réalisatrice algérienne Djamila Sahraoui, après Barakat (avec Rachida Brakni), et son premier en solo, puisque le précédant était cosigné par Cécile Varqaftig. Djamila Sahraoui développe ici, avec une grande justesse, la thématique du deuil, tout en décrivant sans concession la place des femmes dans la société algérienne de l’époque. Elle s’octroie, en outre, le rôle principal de son histoire, auquel elle confère une remarquable intensité.