Yema

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Une petite maison abandonnée, isolée dans la campagne algérienne. Ouardia y a enterré son fils Tarik, militaire peut-être tué par son propre frère Ali, dirigeant d'un maquis islamiste. Elle est surveillée par un des hommes d'Ali, amputé d'un bras suite à une explosion.
Dans cet univers crispé par la douleur et figé par la sécheresse, la vie va peu à peu reprendre ses droits.
Grâce au jardin que Ouardia fera refleurir à force de courage, de travail et d'obstination. Grâce au gardien, victime lui aussi, finalement adopté par Ouardia. Grâce surtout à l'arrivée entre eux de l'enfant de Malia, une femme aimée des deux frères, morte en accouchant.
Mais Ouardia n'est pas au bout de ses épreuves. Ali, le fils maudit, revient, grièvement blessé...
  • Titre original : Yema
  • Fiche mise à jour le 01/09/2013
  • Année de production : 2012
  • Réalisé par : Djamila Sahraoui
  • Acteurs principaux : Djamila Sahraoui, Samir Yahia, Ali Zarif
  • Date de sortie : 28 août 2013
  • Date de reprise : non renseignée
  • Distributeur France : non renseigné
  • Distributeur international : Aramis Films
  • Durée : 93 minutes
  • Origine(s) : Algérie
  • Genre(s) : Drame
  • Pellicule : couleur
  • Format de projection : non renseigné
  • Format son : non renseigné
  • Visa d'exploitation : non renseigné
  • Indice Bdfci :
    65%
  • 7/10
    (56 votes)
    Imdb
    3.5
    3,6/5
    (56 votes)
    Allociné
    3

Vos commentaires et critiques :

Nous sommes en Algérie, en 1990. C’est la guerre civile. Ouardia revient dans le petit village où elle a jadis habité pour enterrer son fils militaire, Tarik. Ses rapports avec son autre fils, Ali, sont d’autant plus tendus qu’elle soupçonne celui-ci, dirigeant d’un groupe islamiste, d’être responsable de la mort de son frère. Elle accepte pourtant de recueillir le fils d’Ali dont l’épouse est morte en couche. Petit à petit, Ouardia retrouve goût à la vie, aux côtés de l’enfant, et d’un gardien qui lui a été imposé en cette période troublée. Puis Ali est blessé grièvement. Ouardia n’est pas au bout de ses peines.
Il s’agit du second film de la réalisatrice algérienne Djamila Sahraoui, après Barakat (avec Rachida Brakni), et son premier en solo, puisque le précédant était cosigné par Cécile Varqaftig. Djamila Sahraoui développe ici, avec une grande justesse, la thématique du deuil, tout en décrivant sans concession la place des femmes dans la société algérienne de l’époque. Elle s’octroie, en outre, le rôle principal de son histoire, auquel elle confère une remarquable intensité.